Une dizaine de cas de syndromes parkinsoniens liés à la trimétazidine et réversibles à l'arrêt du traitement ont été observés en Espagne.
Sur le plan chimique, la trimétazidine possède un noyau pipéraziné comme la flunarizine, un médicament parfois à l'origine de syndromes parkinsoniens.
En 2004, un neurologue espagnol a rapporté une série de 8 observations de syndromes parkinsoniens imputables à la trimétazidine, survenus chez 6 femmes et 2 hommes, âgés de 72 ans à 94 ans. Dans tous les cas, la dose de trimétazidine était de 60 mg par jour.
À l'arrêt de la trimétazidine, dans tous les cas, le syndrome parkinsonien a totalement disparu.
Extrapolée à la France où la trimétazidine est largement prescrite depuis des décennies, cette incidence ouvre la perspective d'un grand nombre de cas méconnus......