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où est le fleuriste de garde ?

Parfois on est amené à prendre une autre route, parce que sa route précédente est déviée. On ne sait pas trop pourquoi. Alors on roule, parfois pour oublier qu'on roule, et on n'arrive pas, ou bien l'on roule en rond.
On pense à tous les actes d'amour dont on a monnayé, nomenclaturé l' habillage ou le dépeçage, pour se protéger, et voir venir s'éloigner ceux qui, "après tout" , ne faisaient qu'à demander....

Et l'on se dit : "pourquoi n'y a t'il pas de fleuriste de garde le dimanche après-midi" ? Pourquoi, village après village, toutes ces vitrines sont baissées ? . Pourquoi ne pas trouver ouverts et remédiables, à toutes heures, et en toutes circonstances, tous ces "moments", toutes ces douleurs qui ne préviennent pas et qu'un bouquet, celui qu'on offre sans qu'on vous l'exige, ou celui qu'on reçoit sans qu'on vous le refuse, pourraient ou , plutôt, auraient su guérir..

Il y a tant de choses dont on aurait besoin jour et nuit. Il y a tant de miracles qui se meurent par manque d'exigence envers soi, et tant d'autres qui crèvent par excès d'exigences envers l'autre.
Permanence de l'autre, permanence du respect de l'autre, de ses attentes et de ses pudeurs. Petites médecines naturelles, sans forcèment besoin de tant de médecins, fleurs artificielles - sacrificielles réquisitionnées dans leur peau mal taillée.

Il y aurait tant de "Conseils" obligatoires à abolir, et tant de facultatifs à rendre indispensables.

Mais les fleuristes se reposent en paix, les dimanches après-midi, parce qu'il y a des choses qui peuvent attendre et d'autres qui ne vous attendent plus.... C'est le droit et le devoir du plus noble. De ses propres abîmes aux cimes tierces.


Dr Bruno Lopez - Fonsorbes


Derniére mise à jour : 10/02/03

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