Suite et évolution du dossier Levothyrox. Deux patientes s?étant rendu en pharmacie en Espagne
?. ( pardon, en Catalogne) s?y sont vues délivrer de? l?euthyrox, qui a parfaitement stabilisé pustules et chute de cheveux liées à la « nouvelle formule ». Mais subitement, au onzième jour, l?une des deux patientes s?est retrouvée porteuse d?une envie frénétique de danser le flamenco. L?autre passant son temps à cuisiner des palleas alors que le cassoulet était sa spécialité ambiante. Immédiatement le gouvernement espagnol a intimé à la Catalogne l?ordre de suspendre ses relations avec l?usine allemande fabriquant l?euthyrox et le gouvernement français a demandé à toutes les antennes de pharmaco vigilance de surveiller d?autres cas de danse hispanique au niveau de l?hexagone.
Une troisième personne, ayant pu obtenir d?un pédiatre une ordonnance fallacieuse titrée en gouttes d?un laboratoire SERB, a immédiatement contre- attaqué avec son avocat, et fait convoquer l?ambassadeur de Belgrade, qui a expliqué que ce produit n?avait rien à voir avec la Serbie. Il n?a cependant toujours pas quitté le quai des Orfèvres.
A Paris, le « S.E.T » ( syndicat des endocrinologues thyréotoxiqués) a demandé à tous ses adhérents d?entamer une grève de la faim, reconductible jusqu?à ce que l?hypothyroidie soit déclarée, enfin, grande cause nationale. Et maladie orpheline, par-dessus le marché.
Ceci fait écho à la grande journée d?action prônée par le SMGF ( syndicat des médecins généralistes fatigués) sur le thème : « journée sans parler du levothyrox » .
Dr Bruno Lopez - Toulouse