Il est un certain nombre de points qui sont désormais acquis dans la suite de cette grève :
*** dans ce pays, le droit de grève comme moyen d'emmerder le monde plutôt que de le faire réflechir est désormais acquis pour TOUS les médecins.
*** le seul moyen d'augmenter les honoraires sera, encore, d'avoir un syndicalisme dont l' élementaire justification est, à l'évidence, de demander plus pour tout solde de demander mieux.
*** les médecins ruraux se seront découvert le droit de ne plus travailler uniquement sur un "sens du devoir" qui arrangeait bien le restant de la société, y compris les usagers via ses représentants politiques, mais en même temps ce bel objet qu'ils ont déballé manque désormais de "mode d'emploi"
*** nous garderons un syndicat "solidaire des caisses" comme la faucille ( des idéaux) était indissociable du marteau ( des servitudes) , et un syndicat bicatégoriel dont l'obsession sera encore et toujours de permettre aux généralistes et aux spécialistes de "cohabiter" avec tact pour les uns et immodération pour les autres.
*** il vaudra mieux , si l'on veut continuer à dormir la nuit, et à danser le samedi soir, être dermatologue au centre ville que "médecin qui a désormais acquis le droit de dire non" coincé en pleine campagne entre l'escarre de sa voisine et l'asthme du papet du dessus
*** enfin, et c'est là le le moins contestable, les français, y compris les médecins qu'elle que soit leur tendance, en ont réellement pris conscience, Roger Lemerre doit, à l'évidence, démissionner.
Dr Bruno Lopez - Fonsorbes