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Evidence-blues médecine



Reblaser son dos rond...

La médecine générale a eu quelques preux chevaliers prompts à rêver de restaurer son blason.
La médecine syndicale, prête à toutes les négociations, lui a reblasé son dos rond.

On n'est jamais mieux trahi que par les "chiens".
Sauf qu'ici, sont nommés chiens "de garde" des chiens gentils,
des chiens complaisants et des chiens blasés.

Ce ne sont pas les malades qui veulent de la médecine de quantité. Ce sont les médecins qui
ne savent pas promouvoir, via leurs représentants, une médecine de qualité.

Ce ne sont pas les malades qui rendent notre vie insupportable.

La société de consommation, le "moral des ménages", lié au pouvoir d'achat ne sont pas le fait
des hordes qui nous assaillent, et auxquels nous avons du mal à répondre. La société demande aux gens
de se gaver de tout, et dans ce tout il y a "le soin".

Les demandeurs abusifs sont les enfants de monsieur Cnam et de madame Leem, unis "pour le
bailleur et pour l'empire". A nous de tenter de refuser ce mariage arrangé.

A nous de demander, à chaque demandeur "d'asile", de nous montrer sa qualité. Les camps de
rétention, suscités par les numerus clausus, les sas d'urgence et les tracasseries administratives
ont été la réponse étatique pour endiguer la montée des demandes.


A nous, dans l'honneur, d'assurer la médecine des besoins, et n'être point les complices de
la médecine des "demandes".

C'est un travail
ingrat, c'est un travail usant, mais c'est à ce seul prix que nos successeurs voudront bien de
nos clientèles, en fonction de ce que nous ferons de nos "clients". Pour l'instant nos futurs et
hypothétiques successeurs ont surtout peur de ce que nos "clients" ont fait de nous.


Dr Bruno Lopez - Fonsorbes


Derniére mise à jour : 13/10/03

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