Et de trois qui dévissent cette semaine.
Mon premier est lyonnais. Il pensait que la médecine générale, c'était l'art de pouvoir donner du temps aux autres, et non point le close-combat du temps que les gens nous prennent. Now , it's closing time.
Mon second est gersois. D' anachronique, comme nos illusions, puis d'âne à chroniques, dans l'expression de sa désespérance, il va désormais s'exercer à l'acronyme. Il sera président de "C.P.Q.C.A.F" ( "comité pour quantifier quelque chose à faire" ) , dépité des trente cinq heurts par jour, reconverti aux trente cinq heures par siècle.
Quinqua claqué, décalqué, déquinqué, le voici requinquillé par l'espoir de la quille. Le prêfet l'aura pas, celui-là.
Mon troisième était aussi omnipratichien, il est tombé d'une tour près de chez moi, il a dévissé la semaine passée d'un vingtième étage, dans la discrétion des sépultures sans ministre. Un anonyme pas con, vaincu. Victime du bored world center.
Les trois se sont sauvés, de la réquisition déjà. "Sainte mère l'exil". D' un "joug" le plus long. Trois parachutes au sommet de l'exil, dont un qui ne s'est pas ouvert...
En MMG nous dit-on, les dernières pensionnaires, au moins, auraient droit à un suivi médical. Mais de là à penser faire rouvrir les "raisons" closes....
Dr Bruno Lopez - Fonsorbes