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RE -TRAVAIL de deuil

Le travail de deuil est donc la dernière victime, inattendue, de la catastrophe inanitaire qui sidère la France. Il rejoint doucettement la cohorte des déçus du "sous - sialisme" ( la salivation posthume des opportunistes vaincus ).

Un pays où les orchidectomisés gagnent le tour de France ne saurait se satisfaire de voir uniquement la gauche mécontente contre la droite, le ministre contre son directeur de santé, et madame Buffet nous parler, au nom du PC, de catastrophe humanitaire ( Quarante ans à reconnaitre le goulag, trois jours pour dénoncer la sécheresse )

Ce soir un recteur musulman, et un éminent rabin dénonçaient en coeur le retard à l'allumage du "travail de deuil des survivants".
Pour ces deux médiateurs de vie à trépas, le plus ennuyeux de l'affaire n'est point lié à la disparition prématurée des proches, mais que le travail de deuil se satisfasse mal de cet afflux de corbillards assoiffés embouteillant les consciences.

Les vivants prenaient du retard à enterrer leurs morts, et donc leurs deuils, et étaient obligés, devant l'absence de plan "SAPIN FUTE", de différer d'autant leur retour à la sérenité des conflits de septembre.
Non seulement il faudrait pleurer ses morts durant sa RTT du mois d'août ( la plus belle, la plus exhaustive ), mais en plus les pleurer plus longtemps...

Dans un pays où les eaux minées râlent, l'enfer est désormais pavé de mauvaises rétentions.



Dr Bruno Lopez - Fonsorbes


Derniére mise à jour : 22/08/03

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