"une fois le dossier de la permanence des soins bouclé, le sénateur Descours s'est promptement attelé à celui de la démographie médicale"....Voici comment, une certaine presse, dissertait hier sur l'avenir de la médecine générale.
Depuis longtemps les optimistes et les pessimistes ( dont je crois faire partie ) se déchirent sur le devenir de notre beau métier.
Premier recours, recours brouillon, ou recours commode, oui la médecine générale est médecine d'or . Un gisement ilimité d'émotions, de complicités et de raisonnements.
Pourtant, s'est-on seulement aperçu que ce qui interessait seulement le politique et le public, depuis ces derniers mois, était le seul réaménagement du territoire médical.
L' usage immoderé de la médecine générale comme bouche trou des campagnes, des dimanches et des nuits ( tiens, pourquoi un sénateur, qui plus est ancien chirurgien, pour nous tronçonner ? ) atteint à ses limites . Les jeeeeeeeeunes vont-ils retrouver le goût de la médecine générale au travers des coopératives sanitaires où ils viendront déposer leur savoir trente cinq heures la semaine avant d'aller dépenser leurs sous à la ville ?
Que deviendront-ils lorsque la désertification des campagnes sera plus que médicale ?
Trouver du savoir , du dévouement, de la compétence autour d'un savoir organique relayé par une conscience, oui la médecine générale est d'or . Elle ne devient plus que "d'usage" souvent ( on nous parle "d'accès facile" pour les populations....) , alors notre trésor prend mauvaise mine, à compter ses "nigauds" d'or, d'usage .
Dr Bruno Lopez - Fonsorbes