En France, le nombre de journalistes et d'avocats a doublé, ces vingt dernières années.
Les uns s'ingénient à dénoncer, avec panache, ce qui ne va pas, les autres à défendre, moyennant intéressement, les bonnes et mauvaises causes, étant admis par tous que la mise en page des scandales n'est pas, loin s'en faut, plus réparatrice que les plaidoiries isolées qui en découlent.
Le corps médical, section généraliste, voit lui ses effectifs régulièrement décliner, un peu comme si, dans le western ambiant, il lui était réservé le rôle de celui qui devrait empecher tout le monde de mourir, et octroyer à chacun le pouvoir de mieux vivre. Ce à quoi les bons journalistes , et les abrupts avocats, veillent indiscutablement.
Dr Bruno Lopez - Fonsorbes