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Covir 19 en médecine générale, presque un an, vivement l'aprés Toussaint pour voir..





Nous approchons des « un an » de l'épidémie de coronavirus 19. La bête a survécu à un été et un hiver, il n'y a aucune raison d'imaginer que le problème va se régler seulement avec des mesures barrière. Ces dernières vont simplement ralentir son extension.

Même si aucun chiffre ne fait la une des médias, nous sommes probablement à un dixième de la population de touchée en France. En l'absence de vaccin il nous resterait dons une dizaine d'années à « tirer » sous réserve d'absence de mutation et de l'acquisition d'une immunité définitive.
Les solutions restent donc les vaccins et d'éventuelles médicaments très efficaces.

Lorsque je compare la courbe de début d'épidémie et celle actuelle, je constate sans surprise qu'il s'agit dans les deux cas d'une exponentielle mais que la courbe actuelle, à incidence comparable du virus dans la population, à une pente 7 fois moins importante. En d'autres termes, il faut 7 semaines au virus dans cette 2ème partie de l'épidémie pour affecter autant de personnes qu'il en affectait en une semaine durant la première partie de l'épidémie. C'est le fruit des mesures barrière actuelles. Malheureusement la courbe est toujours exponentielle. L'objectif est d'arriver à une plateau et non une courbe, avec un nombre de cas quotidien médicalement gérable. Cela signifie : durcissement des mesures barrière et amplification d'une information la moins controversée possible.

En médecine générale, à mon cabinet, où vois-je les contaminations ? :
Entre amis ,
Au travail où beaucoup d' entreprise demandent à leurs employés d'abandonner le télétravail
A l'école où les enfants sans masque transmettent au personnel, aux parents et grands parents
A la fac où le concept de cours et de télétravail n'a pas fait son chemin.

L'arrivée des vacances de la Toussaint peut être un élément très utile à l'infléchissement de la courbe sous réserve d'en faire bonne usage, sinon l'effet inverse est garanti. En d'autres termes, pas de rencontre ou de regroupement d'enfants sans masque, pas de bisous, mesures barrière avec parents et grands parents etc.. S'il s'avère que ces mesures marquent un nouvel infléchissement de l'épidémie, il faudrait envisager le masque ou le casque à l'école pour les plus jeunes. Nous ne sommes certes pas en Chine mais la dictature de la liberté ne doit pas se substituer à la dictature du prolétariat. Le mot « fraternité » est trop souvent oublié.

Dr Jean-Paul Gervaisot

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Derniére mise à jour : 14/10/20

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