Un laboratoire français devrait commercialiser bientôt un nouvel antidépresseur dit mélatoninergique. Il y avait les sérotoninergiques, les adrénergiques, il va y avoir les mélatoninergiques. Les dopaminergiques sont certainement à l?étude, à moins qu?ils n?aient pas fait leurs preuves à l?instar de la mélatonine.
Aux dires d?indiscrétions, les résultats seraient remarquables. Problème toutefois: le mode d?action reste obscur, ce qui , pour une hormone sécrétée la nuit par la glande pinéale, est la moindre des choses.
La logique qui consiste à attribuer à tel ou tel type de monoamine ou à telle structure cérébral une fonction que notre langage traduit par un mot reste un doux rêve. Il n?y a pas un site pour le plaisir, un autre pour la douleur, un troisième pour la dépression, un quatrième pour l?angoisse, un cinquième pour maman, un sixième pour papa, un septième pour ceux qui ont la foi etc.. Cette vision du fonctionnement cortical, pédagogiquement très pratique, devient de moins en moins crédible avec la multiplication des molécules s?avérant utiles dans le traitement de la dépression. Voici donc explicité beaucoup moins géographiquement mais qui pour certains d?entre nous généralistes, devrait évoquer quelques réflexions de patients insomniaques, dépressifs ou non.
Les monoamines type adrénaline ou sérotonines agissent sur les neurones du cortex en augmentant la perceptivité, c?est-à-dire au final la prise de conscience par l?individu de problématiques subintrantes normalement oubliées, éludées ou refoulées. Cette prise de conscience aide à la résolution de ces problématiques Elle augmente aussi le risque de suicide, notion bien connue avec les antidépresseurs. Lors du sommeil, les monoamines les plus excitatrices voient leur activité inhibées (adrénergiques). Ce qui d?ailleurs sous entend que la prise médicamenteuse du soir est, pour le versant adrénergique, inutile sauf insomnie, bien sûr ... Pour lire la suite cliquer sur le lien ci-dessous.